
Le mécénat en faveur de la Mission n’est pas réservé au monde du Champagne. La preuve avec Embal’Vit dont le Directeur Général, Jean-François Rondelli, explique les raisons de son engagement.
Quel est votre domaine d’activité ?
Notre entreprise, qui est basée dans la ZAC Croix Blandin à Reims, propose des solutions en matière d’emballage, installation et SAV compris. Cela va des machines industrielles, de type banderoleuse, cercleuse, fermeuse de caisses, aux consommables, jusqu’à la robotique.
De quelle façon avez-vous appris l’inscription au Patrimoine mondial des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne ?
J’étais adjoint au maire dans la commune d’Aÿ en même temps que Pierre Cheval. J’ai donc suivi de très près tout ce qui s’est passé avant et au moment de l’inscription.
Comment êtes-vous entré en contact avec la Mission Unesco ?
J’ai toujours eu un œil sur elle et gardé des contacts, même après la disparition de Pierre Cheval.
Pourquoi avoir décidé de la soutenir ?
C’est un prolongement de notre investissement sur le territoire, en plus de nos fonctions électives, ma femme Véronique étant pour sa part conseillère départementale. Cela fait trois ans nous avons racheté Embal’Vit. Fin 2024, nous nous sommes dit que c’était le bon moment pour soutenir l’action de la Mission. L’inscription a une portée touristique mais aussi économique dans la mesure où elle fait venir du monde. Indirectement nous en bénéficions puisque 30 à 40 % de notre activité provient des Maisons de Champagne qui, elles, sont en première ligne. Si tout le monde s’y met, on ne peut qu’en retirer du positif pour notre région.
Votre entreprise est-elle déjà engagée dans le mécénat ?
Nous soutenons beaucoup le CHU de Reims parce qu’en 2017 on m’a greffé un rein donné par ma femme. Depuis, nous participons à tout ce qui touche au don d’organe, sous forme de finances ou de présence à des actions. Depuis plusieurs années, nous sommes aussi un mécène du Trophée Mille. Ce qu’on aime dans cette histoire-là, au-delà du bien manger, c’est la philosophie du trophée autour du savoir-faire, de la transmission, de la formation, de l’excellence. Ce sont des valeurs qu’on retrouve dans l’inscription des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, avec l’esthétique des paysages et le patrimoine en plus. Le lien est encore plus direct avec le centre d’interprétation sensorielle Pressoria dont nous avons été l’un des premiers mécènes avant sa construction.
Qu’attendez-vous de ce mécénat ?
On n’attend pas de retour direct. C’est une manière de communiquer aussi. Il y a des gens qui préfèrent mettre des placards publicitaires un peu partout. Moi je trouve que le mécénat, s’il n’est pas la forme la plus voyante, est la plus qualitative et gratifiante.
Avez-vous inscrit dans votre agenda les temps forts des 10 ans de l’inscription ?
Oui bien sûr ! En tant qu’élu de la commune d’Aÿ et de la communauté de communes je suis au courant du programme. Le seul problème est que les week-ends à cette période sont toujours très chargés. Mais on essaiera de participer.